L’HABITANT DE SIVERGUES
C’est
le double roman, titre le Trestoulas et l’habitant de Sivergues
Le Trestoulas est une histoire d’eau. Un sujet constant dans ce pays qui en manque !
Marcel
Pagnol, dans un autre style, avait aussi fait feu de l’eau le centre de
Jean de Florette et de Manon des sources, du coté des collines de
Garlaban proche de marseille.
L’habitant
de Sivergues se passe entre Lourmarin et Sivergues. L’adolescent, personnage
principal, traverse plusieurs fois en cachette le Luberon, via la combe
de Gerbaut, pour atteindre Sivergues, à la découverte d’un
secret d’ordre religieux.
Le charme de ce court roman vient, entre autres, de la façon dont bosco montre Sivergues. C’est bien le village ancien actuel. Quand l’adolescent l’aperçoit pour la première fois depuis le chemin de Chantebelle, on reçoit la même impression qu’aujourd’hui, de ce point de vue toujours photographié par les promeneurs. Mais comme l’auteur est aussi poète, il l’a transformé à sa guise, et c’est bien son droit. Rien à voir avec les projets d’urbanisation poursuivis actuellement, qui prétendent « moderniser » ce site incomparable.
Malheureusement, ce roman encore réédité en 1997, est actuellement épuisé. On en est réduit, pour le lire, à le demander à des amis qui le possèdent.............en attendant qu’on le réédite....
Un
téléfilm sur l’œuvre de Bosco est sorti voici deux ans dans
la série « un siècle d’écrivains ». On
y voit au passage, la façade de la plus haute maison du village.
Et
puisque on parle de livres, en voici un autre, tout récent et disponible
: LE GUIDE HISTORIQUE DU LUBERON VAUDOIS, par Gabriel Audisio. Cet
auteur fait autorité dans l’histoire de « l’hérésie
vaudoise », qui a laissé sa marque dans tout le Luberon. On
trouve dans ce livre bien illustré les 27 villages qui ont subi
la répression catholique et royale (François 1er)
de 1545. Sivergues y est aussi à l’honneur (si on peut dire), de
plusieurs façons. Pour le rapport sur les événements
du temps, mais aussi pour ce qui suivit ; la fusion des Vaudois survivants
dans le protestantisme (la religion prétendue « réformée
»), la construction du temple au XIX siècle, et aussi le nom
des premiers paysans vaudois importés à partir de 1501. Leurs
noms se retrouvent encore sur le cadastre.